Tu prévois de passer 3 jours en Vendée et tu veux vraiment optimiser ton temps ? Bonne idée. La Vendée, c’est pas juste des plages et des campings. C’est une vraie pépite, surtout si t’aimes les ambiances simples, les coins nature un peu planqués et les petits villages qui sentent bon les vacances d’été. Et franchement, en trois jours, tu peux en voir un paquet… à condition d’être un peu malin sur l’itinéraire.
Avant de te lancer à l’arrache, prends deux minutes pour caler ton point de chute. Perso, j’ai testé le secteur d’Angles (au sud des Sables-d’Olonne, pas loin de La Tranche-sur-Mer) et j’ai adoré. C’est central sans être blindé, et t’as tout à portée de pédale. Si t’as besoin d’un petit comparatif pour choisir ton hébergement, ce site peut te filer un coup de main : https://www.vacances-site.com. C’est bien foutu et ça évite de scroller pendant trois heures sur Google.
Jour 1 : bord de mer, pieds dans le sable
On attaque direct avec ce que la Vendée fait de mieux : l’océan. Direction la plage de la Terrière, juste au sud de La Tranche-sur-Mer. Elle est immense, un peu sauvage, parfaite pour ceux qui n’aiment pas poser leur serviette à 50 cm des voisins. Tu peux même y croiser quelques kite-surfeurs quand le vent se lève (et crois-moi, ici, le vent aime bien jouer).
En fin de matinée, balade dans le centre de La Tranche. C’est pas grand mais c’est sympa : quelques boutiques sans chichi, un marché couvert en mode “produits locaux et odeur de melon mûr”, et des restos où tu peux goûter une éclade de moules si t’as jamais tenté (attention, ça sent le feu de bois !).
L’après-midi, prends le vélo (ou loue-en un, y’en a partout) et file vers le Marais poitevin vendéen, côté L’Aiguillon-la-Presqu’île. Un vrai petit labyrinthe vert, avec ses canaux, ses grenouilles qui coassent et ce silence… magique. Y’a des barques à louer si tu veux tester le coup de pagaie, mais même à pied ou à vélo, c’est super paisible.
Jour 2 : escapade culturelle et coucher de soleil
Bon, on va pas faire que lézarder. Le deuxième jour, on monte un peu dans les terres. Première étape : le château de Talmont-Saint-Hilaire. Une forteresse médiévale perchée sur son éperon rocheux, avec vue sur tout le bocage. Si t’as des enfants, les animations costumées cartonnent. Et même sans, ça vaut le détour. Ambiance Game of Thrones version vendéenne.
Ensuite, pause déjeuner à Jard-sur-Mer. Petite station balnéaire tranquille, parfaite pour déguster un plateau de fruits de mer face au port. Moi, j’ai pris des huîtres de la baie de l’Aiguillon, ouvertes à la minute. Rien à dire, c’était ultra frais. Et en dessert, une brioche vendéenne tiède achetée à la boulangerie du coin. Je m’en souviens encore.
La fin de journée ? File aux Sables-d’Olonne. Oui, c’est plus touristique, mais pour une balade sur le remblai au coucher du soleil, ça fait carrément le job. Le sable y est ultra fin, les façades Art déco font leur show, et l’ambiance est douce. En bonus, t’as souvent des concerts improvisés ou des cracheurs de feu (véridique, vu en juillet dernier !).
Jour 3 : nature, marchés et derniers plaisirs
Pour ce dernier jour, je te propose un réveil en douceur dans la forêt de Longeville. C’est calme, frais, ça sent le pin et l’iode mélangés. Tu peux y marcher tranquille ou faire un petit run si t’as l’âme sportive. Les pistes cyclables sont nickel.
Ensuite, direction le marché d’Angles (le mercredi ou le dimanche matin, prends note !). Ambiance village, producteurs du coin, fromages qui sentent bon la cave et melons charentais au goût de soleil. Prends un panier, tu vas repartir chargé.
Pour finir, si t’es comme moi et que tu détestes finir un séjour sans une dernière trempette, repasse par la plage du Rocher à Longeville. Moins connue que La Terrière, mais tout aussi belle, avec ses rochers plats parfaits pour poser la serviette. Et si t’as des enfants, y’a souvent des petites mares formées par la marée, parfaites pour barboter sans stress.
Et après ?
Trois jours, c’est court. Mais bien calé, ça peut déjà te donner un bon aperçu de la Vendée. Et t’as l’impression de vraiment déconnecter. Bien sûr, y’a encore plein de trucs à voir : les îles (Yeu, Noirmoutier), le Puy du Fou (si t’aimes le grand spectacle), ou les marais salants de Saint-Hilaire-de-Riez.
Mais déjà avec ce programme-là, tu rentres avec des souvenirs plein la tête, du sable dans les chaussures et l’envie de revenir. Et franchement, c’est un bon signe, non ?